Pourquoi faire de la self-défense ?
Définition et notions
Commençons par dire que « self-défense » est un terme anglo-saxon et non un terme français. En France, nous dirions défense personnelle.
Cependant, les finalités demeurent les mêmes.
La self-défense, ce sont des techniques de combat afin de répondre à une attaque, sans pour autant être armé en l’état.
La self-défense, ce sont des techniques de combat qui sont inspirées des arts martiaux.
C’est à cet instant que l’on touche au point crucial : l’aspect martial de la self-défense, qui nécessite un respect de l’adversaire, principe émanant des arts martiaux !
Que dit la loi ?
La self-défense attrait beaucoup plus à la notion légale et pénale de légitime défense, cette dernière étant clairement définie au sein de l’article 122-5 du Code Pénal :
« N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, effectue dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte. »
C’est pourquoi, on peut dire aisément que la self-défense est une bonne chose dans la mesure où elle permet à tous : d’apprendre à se défendre, d’écouter son corps, de maîtriser ses émotions.
Rester maître de soi
La maîtrise des émotions est importante tant le droit français est strict. Il ne permet aucun débordement dans plusieurs domaines dont la proportionnalité à l’agression. C’est à ce titre, qu’intervient un certain respect, autrement dit il ne peut y avoir d’excès à la riposte de l’attaque portée contre soi-même.
Certains disent que la « rue est violente »mais ne pouvons-nous pas plutôt parler de l’humain caractérisé par son imprévisibilité ? On peut légitimement se poser la question. Ceci étant dit, en aucun cas, il ne faut pas tomber dans le doute permanent ou la peur continue car la self-défense ne se pratique pas qu’à travers une riposte dite physique ou active.
A l’École de Silat Défense Adamoise, nous insistons beaucoup sur l’aspect comportemental. En effet, le danger peut également être évité lorsque l’attitude est bonne et avenante.
Alors, oui, pratiquer la self-défense est une bonne chose car se défendre au sens large, est un droit universel mais circonstancié…
Qui peut faire de la self-défense ?
Maintenant que nous avons défini la notion de « self-défense », on peut dire sans équivoque que tout le monde peut se défendre tout en respectant le cadre légal de la légitime défense et que toute personne peut apprendre à se défendre.
Aucune discrimination ethnique, physique ou de genre ne doit être admise pour l’apprentissage de la self-défense.
La self-défense abordant principalement les techniques de combat en général, nous pensons qu’il est préférable que ces notions soient abordées avec une personne pouvant être consciente des conséquences de ses actes.
Ainsi, sur l’aspect self-défense, on peut considérer qu’à partir de 15 ans, certains aspects concernant la responsabilité civile et pénale, peuvent être abordés et donc par conséquent, permettre l’apprentissage de la self-défense.
Néanmoins, sur une approche à tendance martiale, on peut démarrer plus tôt. A l’E.S.D.A, vous pouvez commencer dès 13 ans !
Où faire de la self-défense ?
L’École de Silat Défense Adamoise sera ravie de vous accueillir au complexe sportif Amélie Mauresmo, 1 allée du Docteur Jean Cailleux à l’Isle-Adam (95290 – Val d’Oise) tous les lundis et mercredis (de 20h15 à 22h15).
Rappel : nous organisons un cours d’initiation et de découverte à la self-défense et au Penchak Silat à l’attention du public féminin le dimanche 03 avril 2016.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.